Death or Alive
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Death or Alive

Êtes vous ange ou démon, bien ou mal? Est-ce la lumière ou les ténèbres qui vous attire? Death or Alive, un monde de combat entre le bien et le mal
 
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 Nest ou Jist Lioka.

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Nest

Nest


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MessageSujet: Nest ou Jist Lioka.   Nest ou Jist Lioka. Icon_minitimeLun 27 Oct - 21:55

Chapitre 1
La neige, le sang et les larmes.


Toc. Toc. Toc. Toc.

Chaque goute de sang résonnait dans ma tête comme un coup de gong. Je serrais le cadavre encore chaud de ma sœur dans mes bras. Le sang s’échappait de sa plaie telle un ruisseau intarissable. Lentement, je vis l’âme de ma sœur sortir de son corps et s’élever au dessus de moi. Curieusement, ca ne me fit ni chaud ni froid.

-Jist. Je veux que tu me venge. Tue les tous. Massacre les jusqu’au dernier. Ne leurs accorde pas la pitié. Ils ne la mérite pas.

-Ne t’en vas pas, petite sœur. Reste avec moi. Je t’aime…

-Je ne peux pas rester. Je me sens aspirées dans le tourbillon des âmes. Mais avant que je parte, jure-moi que tu me vengeras.

Je baissai la tête, regardant le cadavre de ma sœur. Qu’avait elle mérité pour mourir ainsi. Elle n’avait que 9 ans. Les secondes s’écoulaient, faisant trembler l’espace temps. Lorsque je relevais enfin la tête, j’avais des larmes de rage qui me coulaient sur les joues. Lentement, ses larmes s’écrasèrent sur la neige, créant des petits trous. Puis, je pris la parole, et je prononçai chacun de ses mots avec lenteur, afin qu’ils restent gravées a jamais dans ma mémoire, pour qu’on se rappelle toujours que Jist avait définitivement éliminé le clan Imano :

-Je le jure…

Ma sœur hocha la tête et commença à s’estomper lentement. Je regardai la ou elle était une seconde auparavant pendant de longue minutes, puis, je me relevai. Je creusai un trou pour ma sœur et je l’enterrai à cet endroit. Une fois ma tache fini, je me tournai vers les lieux de batailles et j’appelai à moi toute la rage dont j’étais capable. Je ramassai Snit, l’épée de ma sœur, et je marchai tranquillement vers les lieus de batailles. Lorsque j’en aurais fini, la neige serait tachée de mes larmes et du sang de mes ennemies. Je montai sur un promontoire juste en haut des champs de bataille et je les regardais calmement. Les combats faisaient rage. Au moment ou je posais mon regard déterminé et féroce sur le chef du clan ennemie, les combats cessèrent et les hommes de mon clans quittèrent le champ de bataille. Il savait qu’on ne devait pas s’interposer entre un homme et sa vengeance. Et ils avaient compris à mon regard que je voulais me venger. Crispant mes doigts sur l’épée de ma sœur, je descendis lentement de mon poste. Les hommes du clan ennemie hésitèrent, se regardèrent, puis, m’attaquèrent tous en même temps. Sans jamais quitter ma proie des yeux, je fauchai tout les hommes qui essayèrent de m’attaquer. Je dus tuer une centaine de personnes de cette façon. Puis, j’arrivai en face du chef qui me regardait, terrorisé. Sans lui laisser le temps d’exciser un seul mouvement, je lui tranchai la tête. Puis, je lâchai mon arme. Je tombai à terre et je me mis à pleurer.

***

Les survivants de l’autre clan profitèrent de mes larmes pour me faire prisonnier. Je n’avais aucune intention de résister et je les laissai me conduire vers la charrette qui me ramènerait vers leurs bases. Je voulais mourir. J’avais trop de sang sur les mains pour vivre. J’avais trop de morts sur ma conscience pour me regarder dans un miroir sans me donner l’impression d’être un monstre. Le trajet dura un peu près trois jours. Je ne pourrais dire exactement car j’avais en permanence les yeux bandés. Quand on arriva à leurs bases, ils m’ôtèrent le bandeau. Ce que je vis me sidéra. Nous étions devant une profonde crevasse, de plus de 100 m de profondeur. Le paysage autour de nous était le paysage classique d’une forêt. L’homme qui était derrière moi me poussa vers le fon de la crevasse et je tombit. Je fermai les yeux et attendit la mort. Mais elle ne venu pas a ma rencontre ce jour la. J’étais rendu dans un filet doux et moelleux.

-Attention en bas!

Je roulais vivement sur le côté, quitta le filet avec précipitation, mais juste à temps pour éviter le chariot qui m’aurait tombé dessus. Une femme me pris les mains dans le dos et me les attachas.

-Avance. Déclara-t-elle d’un ton sec.

J’obéis et ils me firent traverser le village. Le village avait un style un peu sauvage, ce qui allait bien avec les habitants qui étaient tous peint sur la tête. Au bout du village, il y avait un grand feu bleu qui brulait, réchauffant les cœurs et les âmes. La fille qui m’avait tantôt brutalisé vint se placer en face de moi.

-La cérémonie se fera à 19 :00.

Puis, elle se retourna et s’en alla, me laissant à mes interrogations puériles. Quelle cérémonie? De quoi elle parle. Que va-t-on me faire?

Le reste de la journée fut particulièrement pénible pour moi. Je m’imaginais les pires tortures, brulé au poteau ou écartelé…

Le soir venu, deux hommes du village vinrent me chercher dans la hutte ou on m’avait enfermée. Ils m’escortèrent ainsi jusqu’au feu que j’avais aperçut tantôt. Les membres du village étaient regroupés autour du feu. Soudain, leurs chaman pris la porale.

-Affin de prouver s’il a le cœur pur, le guerrier devra passer trois épreuves et les remporter avec succès. S’il réussi, nous le laisserons partir librement. Mais s’il échoue, il devra le payer de sa vie… La première épreuve, est celle du courage. Le dénommé Jist devra parcourir 1 km sur des braises ardentes sans jamais se plaindre. Il ne devra non plus prendre la parole avant la fin des trois épreuves.

Des murmures étonnés parcoururent l’assemblé. De toute façon, je ne voyais pas comment traversé des braises ardentes sans crier. Je pris mon courage à deux mains et je posais le pied sur les braises. Une furieuse envie de crier me monta à la gorge, mais je me retins de justesse. Je posais un pied, puis l’autre, ne voyant jamais le bout de se chemin de souffrance. Quand est ce que tout ca s’arrêterait! Pourquoi ne puis-je pas m’asseoir, et regarder quelqu’un souffrir? La douleur ardente me ramena à la réalité. J’étais pied nus, comme l’avait exigées le chaman, et ca me faisait très mal. Je posai un pied et milles souvenir de l’enfance me revenait à la mémoire. Je posai l’autre pied et je revoyais Lea, ma petite sœur adorée, qui courait dans les champs, alors qu’on jouait ensemble. La douleur me ramena une fois de plus au chemin de feu. Je savais que j’aillais mourir. Jamais je ne serais capable de parcourir se chemin en entier. Mais je voulais mourir en brave. Je voulais montrer à tous ses hommes que les personnes de mon clan avaient le droit de mourir en guerrier. Je posais un pied, puis l’autre. Et je regardai en arrière. Ce fut probablement ma pire erreur car je vis que je n’avais même pas parcourue la moitié du chemin. Et déjà tant de souffrance. Je me ressaisie et me dit que j’allais mourir en brave pour ma sœur. Qui, elle était morte en combattant, dans un râle guerrier, une inspiration. Un poème me revint soudain à l’esprit. C’était ma mère qui me l’avait dit quand j’étais petit.

Sur le chemin de flammes

Une âme perdue s’égare

Sur le chemin de flammes,

Notre cœur est rare.



Et si tu veux le quitter, tu peux.

Car chacun est libre de choisir sa destiner.

Si tu veux te séparer, tu peux,

Car personne ne décide de ta destiné.

A part toi.

Et moi.

Ce poème parlait de deux amoureux. La fille était une sorcière qui tentait de manipuler le garçon. L’homme, quand a lui, était tout au charme de la fille. Mais ensemble, ils avaient réussi à vaincre les épreuves et à s’aimer. Je levai les bras. J’invoquai dans ses poumons tout les esprits froids qui pouvaient rentrer. Quand la pression fut si grande que je ne pus la supporter, je lâchai tout les esprits dans un râle. Cette technique s’appelait : Le cri des esprits. Elle pouvait soulever un homme et le projeter a dix mètres de la. Mais quand la technique fut passée sur les braises, rien n’avait changé. Elle n’avait même pas bougé d’un pouce! Elle devait être maintenue en place par une magie puissante. Je repris donc ma marche lente, souffrant et agonisant à chaque pas que je faisais. Alors que je commençais à désespérer, je vis enfin apparaitre la fin du chemin. Rendu de l’autre côté, je me laissai tomber par terre et souffla sur mes pieds qui me brulait atrocement.

-Jist Lioka, Tu as passé la première épreuve avec succès. Mais maintenant, tu devras passer la deuxième. Notre camp est situé dans un labyrinthe de couloir de roche. Nous allons t’amenez a un endroit, les yeux fermé, et tu auras 5 jours pour te délivrer du sort que nous allons te lancer et revenir dans le camp. Compris?

Je hochais la tête. Ils m’attachèrent solidement et m’embarquèrent dans un chariot. Je me sentis transporté, bousculé, pendant des heures et des heures. Puis, Le chariot s’arrêta. Je voulus me lever pour voir se qui se passait mais je me rappelai que j’étais attaché. Je me débattis furieusement. Les cordes cédèrent finalement. Je me levai debout et ôta mon bandeau. Je sortis enfin à l’air libre. Je n’avais pas de temps à perdre. Je n’avais que 5 jours pour retrouver mon chemin. Je détaillai le paysage. C’était une forêt lumineuse, ou des fruits poussaient un peu partout. C’était un endroit de rêve mais je redoutais cependant que ce soit un mauvais tour du clan ennemie. J’entendis soudain une voix de femme, douce et mélodieuse en même temps, venant de pas très loin d’ici. Je marchais vers cette voix et je tombais sur une cascade multicolore dans laquelle se baignait une jeune femme qui avait tout pour faire rêver. Cessant soudainement de rire, elle se tourna vers moi et me regarda avec un sourire enchanteur. Je m’approchais d’elle-même si tout mon esprit me criait : FUIS! DANGER!!

-Bonjour. Comment t’appelles-tu? Lui murmurai-je

-Ella. Me répondit elle en sortant de l’eau. Tu as faim?

-Je ne rejetterais pas un bon repas.

Elle me fit signe de me suivre et m’amena dans la forêt. Je la suivis sans la moindre crainte. Elle m’amena jusqu'à une table de pique-nique avec le plus gros repas que je n’avais jamais vu. Après le repas, je m’étendis à côté d’Ella qui me murmura des mots doux jusqu’au soir. La nuit venu, elle m’amena dans un véritable palais, et m’indiqua ou je pouvais dormir. Elle m’interdit cependant de me lever et de sortir de mon lit pendant la nuit. Je respectai cette consigne à la lettre, ayant peur de me faire jeter dehors. Je passais ainsi plusieurs jours en compagnie d’Ella, et je pris quelque kilo a force de manger. Mais ca ne m’intéressait pas, vu qu’Ella me disait qu’elle m’aimait quand même. Puis, elle me déclara qu’elle préférait les gens gros, et je me mis à manger beaucoup pour engraisser. J’aurais tout fait pour lui plaire. Une nuit que j’avais très mal à la tête, je descendis les escaliers pour aller à la cuisine me prendre une aspirine. Soudain, je vu une personne qui me regardait également. Elle avait un surplus de poids, avec un double menton horrible et une barbe de plusieurs semaines. Me demandant qui était cette personne, je m’approchais et je me rendis compte que c’était moi dans un miroir! J’entendis des cris qui venaient de l’étage en dessous et je descendis pour me rendre compte de ce qui se passait. La cuisine était vide et je la traversai sans encombre. J’ouvris les portes et je tombai sur une des portes qui donnait sur une place d’invocation ou 173 fantômes que je comptais avec mon esprit maintenaient un sort d’illusion complet sur un champ extrêmement large. Ce qui me surpris le plus, c’était que les esprits étaient extrêmement consistants, a tel point qu’on aurait pu les toucher. Plus on avait une masse énorme en tant que corps, plus on était consistant et puissant en tant qu’esprit. La lumière se fit soudaine dans mon esprit. Il fallait fuir, tout de suit. Mais quand je me retournai pour fuir, je tombai nez a nez avec Ella, entourez de 6 autres elles.

-Ainsi, tu as tout devinez, me dit elle.

Et je tombai évanouie.
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