Un rhum, un! (PV Jennifer)

L'auberge était tout aussi pleine de vie que d'habitude. S'il y avait une chose que Tracy aimait, c'était cette atmosphère de demi fête. L'aubergiste nettoyait ses verres en discutant avec quelque uns de ses clients. Les habitués, ceux qui savait ce qui rendait cette femme folle de rage et évitait soigneusement de justement la fâché, lui racontaient les dernière nouvelle du Nadali. Ses longs cheveux argentés retenu par un bandeau de dentelle sautillaient alors qu'elle riait au éclat et ses yeux rouge sang surveillait de temps à autre l'état de son auberge.

Elle replaça le corset de sa robe, légèrement trop serré à sa poitrine.

-Donne moi une bière, ma belle!
-Tout de suite, mon beau!

Elle versa l'alcool dans une chope et lui lança, alors qu'elle prenait les assiète que son cuisinier lui offrait et allait les porter aux clients. Elle ramassait suffisamment d'argent par jour pour vivre convenablement sa vie.

-Tracy! Comment allez-vous!
-Voilà longtemps qu'on ne vous a pas vut ici, vous! Une vodka, comme d'habitude?
-Même lorsqu'on part longtemps, elle se souvient!

Voilà son quotidien. Une vie de sociabilité.

Jennifer avait un peu trop bu, comme d'habitude. Elle sortit d'une auberge, un peu en manque d'équilibre...juste un peu. La jeune fille tangua dangereusement sur la droite, puis sur la gauche, manquant de tomber à chaque fois. Chacun de ses pas étaient incertains et manquait de rigueur. Une petite voie dans sa tête lui suplia de ne pas s'approcher de la ruelle ver laquelle elle déambulait. Un homme y sortit, un poignard à la main et un sourire à la figure.

-Donne-moi ton frique ma p'tite!
-Mbieu...heu...tsss....HA HA HAA!

Jennifer s'écroula au sol, sous le regard joyeux de l'homme. Ce dernier vint pour se pencher qu'une lame sortit de nul part lui trancha la tête net. Jennifer continua à rire au larme, couché au sol, son arme sur la poitrine. Du sang coulait sur son chandail blanc et sur son visage.

L'oeil un peu fou, elle se releva, marcha encore un peu, et arriva devant une autre auberge. L'image d'un verre de rhum lui vint en tête.

-Houmffff....Un autre rhum...HIK!...fait pas de mal Jenn...fait pas de mal...HIK!

Elle entra et l'énergie fêtarde que dégageait l'auberge réussit à la mettre encore plus de bonne humeur, euphorique.

-Let's dance people!

Jennifer leva un poing en l'air. Elle s'approcha lentement du comptoir, s'y assit...et s'écroula sur le sol, crampée, riant au larme.

Le sentiment de fête s'estompa légèrement lorsque les saouls tombèrent l'un après l'autre. Une femme, une adolescente plutôt, arriva, déjà complètement saoule, et avant même d'avoir eut l'énergie de s'asseoir, elle tomba sur le sol, prise d'un fou rire sans fin. L'aubergiste regarda par dessus son comptoir et soupira.

-Dites, Mlle Tracy, vous voulez que je vous aide?
-On va la montez dans l'une des chambres et je vais lui apporter une boisson de mon crue.
-Pas cette...
-Que voulez-vous...Je suis certaine qu'elle préfère se faire sortir de cet état avant qu'un de mes clients ne la viole.

Que voulez-vous, les clients de Tracy Wolf sont loin d'être des anges, cette auberge est reconnut d'être composé des pire bandits du Nadali, dont la vue d'une fille sans défense pouvait réveillé la partie la plus animale d'un homme. Tracy sauta par dessus son comptoir et se fit aider pour la faire monter les escaliers. Lorsqu'elle fut certaine que la porte était bien verrouillé, elle descendit préparé sa boisson.

Qu'est-ce qu'il y avait dedans? Seule Tracy le sait, mais c'était assez fort pour réveillé un mort...ou un saoulard. Elle remonta et versa le liquide dans la bouche de l'adolescente. Elle déclara, alors qu'elle retenait sa tete pour bien la faire avaler :

-Reprends toi, chérie. Je sais que c'est fort, mais avale tout de même.

Entre un réveille et une rechute dans l'insconscience, Jennifer sentait qu'on la transportait. Où? Elle ne le savait pas, elle était trop saoul pour le savoir. Elle se sentit soulever, puis déposer sur une surface lisse et molle. Jenn essaya d'ouvrir les yeux mais les referma. La lumière était douloureuse pour ses pauvres yeux. Puis elle retomba dans l'insconscience.

Un liquide coula entre ses lèvres. Un liquide digne de l'Enfer. Sa gorge devint en feu. Elle entendit alors une voie lointaine, la rassurant d'avaler ça...Cette merde qui la conssumait de l'intérieur!

Ses réflexes de soldat se réveillèrent alors. Elle prit un cours élan, empoignant son poignard dans sa botte et roula sur le sol, appuyant délicatement son couteau sur la gorge de la personne. Sa vue était toujours un peu aveugle, mais elle pu tout de même voir une femme au long cheveux gris et aux yeux extrêmement rouges. Jennifer se rendit compte que cette femme voulait simplement l'aider, elle se sentait déjà mieux d'ailleurs.

Lentement, elle se releva, déstabilisée, et lâcha son couteau, qui tomba sur la poitrine de la femme.

-Mon dieu...j'm'excuse!

Jennifer s'assit, ébahi de ce qu'elle venait tout juste de faire.

-Tu...tu peux surement comprendre! J'ai été entrainer pour le combat....alors...tu sais...les réflexes...

Le rouge monta aux joues de Jennifer.

L'adolescente bondit si rapidement que la femme n'eut pas le temps de se défendre. De la façon dont les deux adultes, Tracy et l'homme qui l'avait aider, étaient placé, le client ne voyait que l'adolescente placer une arme contre la gorge de l'aubergiste. L'arme tomba sur Tracy alors que l'adolescente se relevait, balbutant des excuses. L'homme s'approcha d'elle et la recula doucement, comme si Tracy était une bombe à retardement.

La femme plaça sa main contre sa gorge, touchant délicatement sa peau. Elle s'assit, ses cheveux cachant son visage.

Si une seule goutte de sang avait couler, Tracy Wolf allait tuer.

-Mlle...
-Vous êtes paranoïaque, mon cher!

Elle se leva d'un bond et leur sourit. L'homme soupira et les salua d'une révérence. Il sorti, laissant les deux femmes seules.

-Relève toi, chérie, tu va salir tes vêtements. Surtout, ma belle, ne te saoule pas ici, j'évite que les filles se retrouve sans défense, si tu vois ce que je veux dire.

Elle quitta la pièce, s'écriant qu'elle arrivait. Être aubergiste, c'est un emploi à temps plein!

Jennifer soupira. La femme l'excusait à sa manière. Mais la réaction qu'avait eu l'homme l'intrigua. La femme sortit, criant qu'elle arrivait, elle devait être l'aubergiste de la place. Jennifer se leva rapidement et dévalla les marches pour se retrouver dans la grande pièce. Elle rejoignit le comptoir, voulant discuter avec la femme qui l'avait guérit.

Le monde de Nadali était toujours un peu étranger et bizarre pour Jenn. Une aubergiste femme, c'était très rare.

-Excusez-moi, mon nom est Jennifer O'Byrne. Vous...vous êtes celle qui contrôle ici? D'après mes observations fait au Nadali, ça m'étonne de voir une femme tenir une auberge dans un coin aussi mal vue! Je suis impressionnée!

-Excusez-moi, mon nom est Jennifer O'Byrne. Vous...vous êtes celle qui
contrôle ici? D'après mes observations fait au Nadali, ça m'étonne de
voir une femme tenir une auberge dans un coin aussi mal vue! Je suis
impressionnée!
-Hey, jeune fille! Ne parle pas ainsi de notre belle Tracy!
-Calme toi, cher, c'était un compliment.

L'aubergiste éclata de rire alors que le client s'asseyait à côté de cette Jennifer. Tracy Wolf se tourna, après avoir donner une chppe de bière à son client, vers l'adolescente et lui répondit :

-Il est vrai qu'il est rare de voir une femme aubergiste au Nadali. Il est encore plus rare d'entendre une fille du Vaquali dire si facilement son nom devant les pires hommes de ce pays...

Les O'Byrne étaient connus dans le Nadali, mais surtout respecté par les femmes qui voulaient que le sexe féminin soit égal au sexe masculin. Tracy aussi était respecté, mais pour une toute autre raison.

-Veux-tu savoir, petite, pourquoi cette sublime, magnifique et éclatante Tracy est la seule femmeaubergiste du Nadali.
-Tu exagère! Je suis loin d'être la seule!
-La seule a ne pas faire une dépression, alors...

Il vacillait dangereusement, signe qu'il avait trop bue.

-Notre extraor...
-Laisse les adjectifs un peu.
-Donc...la belle Tracy pourrait te lapider là, maintenant, si elle le voudrait. Parce que Tracy est la plus dangereuse ici.
-Voulez vous de ma boisson, cher? Vous semblez sur le point de perdre connaissance.
-Non...*rot*non merci, chérie, je vais m'étendre dans ma chambre.

Le voir monter était un spectacle assez divertissant pour que les autres clients gagent sur le fait qu'il tombe ou non.

-Il est bien gentil, mais il boit toujours trop. Je te proposerais bien quelque chose, mais je doute que tu veuille reprendre de ma petite liqueur de tout à l'heure.

Jennifer écouta avec grande attention. C'était impressionnant. Lorsque l'homme monta se coucher, Jennifer ne pu s'empêcher de croire qu'il y avait à peine une minute, elle avait été dans un état pire que celui-ci. La jeune fille se tourna vers l'aubergiste.

-Il est bien gentil, mais il boit toujours trop. Je te proposerais bien quelque chose, mais je doute que tu veuille reprendre de ma petite liqueur de tout à l'heure.
-Effectivement, dit-t'elle en souriant. Dîtes, je sais que vous êtes une femme très occupée mais...Vous pourriez m'emprendre à me battre comme vous. Vous semblez avoir toute une réputation. De mon bord, je me suis fait entraîner étant petite par un grand soldat de l'armée de Vaquali. Lorsque j'ai l'occasion, j'aime toujours apprendre de nouvelles techniques!

Jennifer ne pu s'empêcher de soupirer intérieurement. Sa proposition était stupide. La femme voudrait sens doute garder tous ses secrets pour elle.

La proposition surpris l'aubergiste, mais elle lui répondit avec un sourire.

-Chérie, il faut du cran pour me dire cela! Personne ici ne voudrait me voir me battre, ça se terminerait toujours dans un bain de sang.

Un assiette vola dans la direction des deux femmes. Une bagarre avait éclaté. L'un d'eux se retourna, voyant l'objet de porcelaine s'écraser contre le mure, à quelque centimètre de l'aubergiste. Il cessa aussitôt, imité par d'autres clients. Tracy poussa légèrement Jennifer de son chemin et sauta sur le comptoir.

-Si vous voulez vous battre, c'est ailleurs! Vous avez beau être sans pitié l'un envers l'autre, je tiens à avoir des clients vivants le plus possible! C'est clair?

Il eut des hochements de tête, puis le calme revint lentement, pour redevenir un environnement de fête. L'aubergiste sauta sur le sol et se plaça face à l'adolescente.

-Comme je disais, je ne me bat plus vraiment. De toute façon, si tu veux que je te montre ce que je sais faire, il serait mieux d'attendre que ce soit plus calme ici, je ne voudrais pas me faire blesser.

Pour l'adolescente, le fait que Tracy soit blesser, le simple fait qu'elle ait une égratignure, n'était pas terrifiant. En fait, ce ne l'était pas pour ceux qui ne savaient pas. Mlle Wolf n'était pas seulement une aubergiste acceuillante, mais aussi une meurtrière sans pitié. Que voulez vous, avec l'arme qu,elle possède, qui ne le serait pas? Qui n'aurait pas envie de tuer quiconque fait couler son sang lorsque ses yeux sont de cette couleur?

N'importe qui, il fallait savoir l'histoire de Tracy Wolf pour comprendre.

Jennifer se retourna pour faire face à l'aubergiste.

-En fait, je ne veux pas vraiment vous voir vous battre. Le monsieur de tantot m'a convaincu que vous étiez une conbattante féroce. Je veux simplement que vous me montrer comment être aussi puissante que vous. J'ai déjà une bonne base alors ça sera moins long!

Jennifer soupira encore pour elle-même. Son arrogance allait trop loin parfois.

-Pour être aussi puissante que moi, chérie, il faut plus que de l'entrainement. Pour être puissante à ma manière, il faut être né ainsi.

Voyant que l'adolescente ne comprenait pas ce qu'elle voulait dire, elle soupira. L'aubergiste déposa le verre et la serviette sur le comptoir. Elle plaça sa main à la verticale, paume ouverte.

-Regarde bien.

Un sourire au lèvre, Tracy fit apparaitre son arme fétiche. Une faux à double lame, une de chaque côté de ce bâton métallique où était incrusté des émeraudes, fromant des lianes avec les décorations gravé dans le manche. Là où il y avait la main maintenant fermé de l'aubergiste se trouvait une poignée parfaitement ajusté pour la femme. Il avait deux autres poignée, placé un peu plus loin de chaque côté de sa main, pour qu'elle puisse faire tourné son arme facilement. Les larmes, parfaitement aiguisées, formait des demi ovales meurtrier, chacun d'un côté différent. Des rubis étaient incrusté près des lames, formant un halo rougâtre su les lames, comme s,il y avait le reflet de tout le sang que l'arme avait fait couler. La femme déposa l'arme su le comptoir, laissant l'adolescente l'admiré.

-La clé de ma puissance est cette arme. Je ne suis pas une maitre d'arme, je suis simplement née avec cette faculté de faire apparaitre cette arme. Si tu met ta main sur le manche,*prend la main de l'adolescente et la dépose sur l'arme* tu peux sentir un battement de coeur. Cette faux est vivante et le sera tant que je le serai. Même si je ne me promène pas avec un couteau dans les pans de ma robe, chaque client ici sait que je suis toujours armé.

L'aubergiste sourit en voyant, par dessus l'épaule de l'adolescente, certain clients avoir des sueurs froides à la vue de cette arme et au souvenir des massacres qu'elle avait fait.