La rencontre... Étrange? (P.V Freddy)

Assis tranquillement sur un divan, Jemmeri contemplait le paysage à l'extérieur, dans le QG des Marchombres. Sans le savoir, il mettait son visage collé à la fenêtre, montrant à tout le monde qu'il y avait un Marchombre dans cette maison. Il pourrait même aller sur le toit et chanter, personne ne le remarquerais, car le QG avait été protégé par tout pleins d'enchantements anciens et secrets par les prédecesseurs Chefs. Que ce soit des sortilèges d'invisibilité ou des sortilèges de protection, rien n'y manquaient. A-B-S-O-L-U-M-E-N-T personne n'avait réussi à entrer dans le manoir. Et cela n'arriverait jamais...

Étrangement, alors que les hommes dominaient le monde du travail, il n'y a eu que des Chefs femmes au sein de la confrérie... Ce qui fait une pierre, deux coups pour Jemmeri qui avait tant voulu être Chef et un jour pouvoir contrôler l'arme secrète... Il parrait qu'elle était excessivement puissante, raison pour laquelle elle était réservée au Chef...

Sortant de sa rêverie, Jem alla se faire un sandwich. Il mangeait tout le temps, mais cela compensait, car il faisait beaucoup d'exercices, car on lui donnait très souvent les missions plus délicates, demandant soit plus d'expériences, soit plus d'entraînements physiques, c'est-à-dire tuer des gens qui sont puissants...

Jemmeri soupira. Il n'avait plus faim tout compte fait et décida de sortir se promener dehors. Il faisait très beau à l'extérieur, les oiseau chantaient, le soleil rayonnait... Ce que le jeune homme détestait. Il n'aimait pas voir les gens sourire, voir les gens s'embrasser et se tenir la main...Sans trop savoir pourquoi, il éprouvait toujours du dégoût à ses égards.

Soudain, en plein milieu de la rue, une ombre apparut. Pourtant, le ciel était bleu et aucun nuage cachait le soleil. Perplexe, il regarda vers le ciel, sans jamais rien voir. Il continua de marcher, mais cette foutue ombre revint encore! Agacé, il regarda partout, sans jamais rien voir...

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Freddy ce réveilla sur le toît d'une maison, réchauffée par le soleil. Ses ailes étendues, la jeune fille se laissait bercer par le douce chaleur de ce matin d'été. Il n'y avait aucun nuage, le ciel était bleu, une matinée parfait pour voler tranquillement. Un chat blanc qui était monté dans un des arbres proches de la maison, sauta sur le toît et vint se blotir doucement contre Freddy, qui soupira de bonheur...et de nostalgie. Ce genre de matin, tranquille et délicieux, lui rapellait douloureusement sa famille. Ses souvenirs n'étaient jamais joyeux et lorsque Freddy voyait de jeunes enfants s'amusant avec leurs parents, une boule de tristesse se créait dans sa gorge. Elle se demandait parfois ce qu'elle avait fait avant de venir au monde pour avoir méritée cette vie de voyage et de douleur.

Les larmes aux yeux, elle s'assit, et le chat blanc sauta du toît, tombant doucement sur ses pattes. Freddy déplia ses ailes pour s'étirer et regarda autours d'elle. Le coin était tranquille et silencieux... Un peu trop tranquille pour Freddy. Elle se traita d'idiote d'avoir aussi peur pour rien. Mais pourtant, le vent qui soufflait doucement dans ses oreilles portaient un drôle de son qui ne fit pas sourire Freddy. Le son ressemblait à une lame que l'on éguisait. Sur ses gardes, Freddy se mit sur ses pieds, prette à s'envoler à n'importe quel instant.

La porte de la maison en face de Freddy s'ouvrit, puis se referma, laissant voir un homme avec un immense couteau dans les mains. Freddy s'envola.

Plus tard, dans les airs, elle repensa à l'homme au couteau. Il n'y avait pas eu de haine dans son regard. Il n'avait pas du avoir de mauvaises intentions! Freddy se retraita d'imbécile. Cet homme devait être un menuisier ou quelque chose dans le genre. Qu'elle idiote elle faisait parfois. Elle ne faisait pas assez confiance au monde et c'était peut-être pour ça que certaines personnes ne l'appréciait pas. Elle ne devait pas dégager une bonne énergie.

Oubliant la belle journée, Freddy voletait tranquillement au-dessus d'un espèce de marcher. Tout le monde semblait joyeux de cette belle journée. Ce qui découragea encore plus Freddy. Eux, ces humains normaux, n'avaient pas peur d'être mal jugé. Ils ne dégageait pas une énergie froide, au contraire. Les yeux pleins d'eau, Freddy continua à voler tranquillement par-dessus la rue, bondée de monde. Elle ne vit pas que certains levait les yeux vers elle, se demandant ce que cet immense oiseau pouvait bien être. D'autre la reconnu et sortirent leur couteau, espérant qu'elle se pose et qu'ils puissent enfin arracher ces ailes qui doivent couter une petite fortune.

Jemmeri continua de marcher, sans jamais rien voir de cette foutue ombre qui lui cachait le soleil, la seule chose joyeuse qu'il restait dans ce monde morne et plate. Et il fallait que cette ombre vint lui cacher le dernier brin d'espoir qu'il lui restait. Frustré, il leva la tête, tentant à tout prix de savoir ce que justifiait de lui cacher le soleil. Il ne voyait toujours rien! Bon sang! Était-il devenu aveugle? Non impossible, car il voyait.. Comme si ce qui cachait le soleil choissisait qui le voyait et qui ne le voyait pas...

Mais cette fois il vit ce qui cachait le soleil. Cette chose, car c'était exactement ce à quoi elle ressemblait, avait deux immenses ailes, et volait au gré du vent. Quand il redescendit son regard, il en avait la rétine quasiment brûlé, tellement il avait regardé le ciel. Il vit des gens aussi qui la regardaient. Certains avec étonnement, d'autre avec dégoût, d'autres avec l'irrésistible envie de probablement lui couper les ailes, car ils avaient un sourire sadique et portaient un couteau à la main...

Perplexe, Jemmeri releva son regard. Il était paralysé sur place, comme s'il était figé dans du ciment... La créature semblait tourner en rond, comme pour narguer son auditoire. Puis, quelqu'un tenta de lui lançer un couteau. La créature l'évita abilement, mais quelques plumes tombèrent de ses ailes. Jem décida de se mettre de la partie et d'aider la créature aux ailes. Soudain, tout son corps de défigea, il pouvait à présent bouger. Il examina d'abord le terrain, puis passa à l'action.

Afin de la protéger, il pensa à quelle illusion pouvait-il utiliser pour permettre à la créature de s'enfuir. Si elle le faisait, elle risquait de se faire bombarder de couteaux et d'armes de toute sorte, ce devait être pour cela qu'elle tournait en rond, car c'était le meilleur moyen d'esquiver les attaques. Jem décida d'opter pour une des illusions des plus puissantes, c'est à dire celle du camouflage. Cela consistait à remplacer la créature par du ciel, donc cela ferait, aux yeux des spectateurs, comme si elle disparaissait.

Jemmeri s'exécuta. ll leva les bras vers le ciel et une lumière flanboyante jaillit de ses mains. Les spectateurs durent se fermer les yeux pour ne pas être aveuglé. L'illusion comportait plusieurs étapes: L'aveuglement, pour permettre d'exécuter l'lillusion ; l'illusion elle-même ainsi que la dernière étape, la disparition, qui consistait à faire disparaître l'illusionniste pour éviter toute représailles au cas où quelqu'un l'aurait vu.

L'illusionniste procéda à la deuxième étape. Il créa l'illusion. Étrangement, cela prit plusieurs minutes avant qu'elle soit effective, ce qui était normal car plus l'environnement était vaste, plus s'était difficile de cacher la créature. Il ne pouvait pas le faire directement sur l'oiseau, il devait le faire sur une certaine distance sur le ciel lui-même. Il fallait que l'oiseau soit rapide, car s'il était trop lent, des gens risqueraient de le rattraper quand il réapparaîtrait. Une fois ceci fais, Jemmeri exécuta la troisième étape. En restant sur place, il se fit disparaître, juste au cas. D'habitude il ne le faisait pas, mais il ressentait quelque chose... De mauvais dans ces humains...

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Toujours dans ses pensées, Freddy ne se rendit pas compte qu'elle tournait stupidement en rond dans le ciel. Tout le monde s'était arrêter dans la rue, la regardant, se demandant ce qu'elle pouvait être. Freddy revint à elle lorsqu'un éclair venu de...la rue, l'aveugla un instant. Elle s'arrêta de voler, un peu perdu et déséquilibrée, et fit du surplace dans les airs. Un homme se tenait en plein milieu de la foule, le bras dans les airs, la regardant intensément. Freddy se rendit compte que toutes les personnes qui la regardait auparavant la cherchait désesperement des yeux. Pourtant, elle n'était qu'au dessus d'eux.

Un illusionniste, ce dit-elle. J'dois l'aider. Les chasseurs voudront le tuer pour ce qu'il vient de faire. Freddy commençait lentement à ressentir l'anxiété qu'elle ressentait lorsque les chasseurs la poursuivait. Sauf que cette fois, ce n'était pas elle la cible, mais l'illusionniste. Même si ce dernier venait mystérieusement de disparaître. Les hommes qui tenaient des couteaux dans leur main arrêtèrent de regarder le ciel, balayant la foule à la recherche de l'illusionniste. Un des chasseurs, l'ayant vu avant qu'il ne disparaisse, sauta dans un vide, entre deux personnes. L'illusionniste devait y être, puisque l'homme semblait se débattre, et frappait dans tous les sens avec son couteau.

Freddy n'attendit pas plus longtemps. Elle piqua vers la foule, ne calculant pas la vitesse à laquelle elle allait. Mais ce qu'elle savait, c'est qu'elle piquait vite. Tout autours d'elle devenait fantômatique et la foule s'approchait rapidement. Le chasseur semblait avoir pris le dessus sur l'illusionniste, encourageant Freddy à continuer sa descente. Rendu à quelques mètres du sol, elle battit furieusement des ailes, la stoppant net de sa chute. Le vent produit balaya la foule, la faisant reculer. Freddy devint alors visible aux chasseurs et ses dernièrs s'élançèrent vers la jeune fille. Ils l'attrapèrent et la plaquèrent au sol.

-LÂCHER-MOI!!!, cria t'elle, désespérée.

Elle voulait juste aider celui qui venait à peine de l'aider. L'homme qui tenait toujours l'illusionniste, qui était redevenu visible, l'ammena proche des chasseurs, qui tenaient fermement Freddy au sol.

-Arrachez-lui les ailes, bordel! Avant qu'elle ne s'enfuit encore!

Freddy se débattit sauvagement, mais un des chasseurs lui empoigna l'aile gauche et, avec un long couteau affilé, commença à coupé l'aile. Freddy commença à crier de douleur. Elle ne méritait pas ça du tout! Elle voulait simplement aider! Et maintenant, elle en payait le prix. Du sang noir commença couler, tâchant ses plumes blanches, tout comme les larmes de Freddy, qui mouillait ses joues blanches.

Sa ne s'était pas passé comme prévu, mais pas du tout. Il pensait qu'elle pourrait s'enfuir et que lui aussi, mais les chasseurs semblaient préparés à ce genre d'éventualité, car dès qu'il appliqua la troisième étape, un chasseur se rua sur Jemmeri. Ne sachant pas quoi faire et ne pouvant pas sortir le couteau qu'il mettait toujours derrière sa botte, il se contentait de se débattre, sans savoir comment le chasseur avait fait pour le retrouver... C'était impossible! Lorsque l'on disparaît, on ne voit pas le début et la fin, c'est dans la nature des choses, Cela faisait partie des lois de l'illusions!

Pourtant, il semblait qu'il avait dépassé ses lois, car il avait réussi. Il devait être le seul à le faire, car dieu sait, Jemmeri avait de l'expérience en illusions et jamais de sa sainte vie il n'avait vu un chasseur aussi abile que celui-ci. Déstabilisé, Jemmeri avait au début rien fait, puis tenter de se débattre comme il le pouvait. Quand il redevint visible, il fut appeuré par le visage de l'homme. Celui-ci souriait sadiquement, même un peu trop... Il avait une barbe non-rasée et les vêtements déchirés et Jem en vint donc à la conclusion qu'il venait du Nadali... En fait, la plupart des chasseurs venaient du Nadali, étant donné que cela rapportait beaucoup d'argent...

L'illusionniste se maudissa lorsqu'il vit la créature dite piquer vers le ciel. **Mais qu'est-ce qu'elle fou bordel!! Elle va se faire couper les ailes et jeter dans la rivière! Merde... Tout cela est de ma faute... À cause de moi elle va mourir... Mais qu'est-ce que j'ai fait? Pourquoi je ne me suis pas éloigné de la scène avant de pratiquer l'illusion... Comme cela, la créature n'aurait pas senti le besoin de venir me protéger et je m'aurait pas fait prendre par ces foutus chasseurs à la noix.... Ahh... Faut que je fasse quelque chose! Si je réussi à faire de la distraction, je pourrais m'emparer de mon couteau et lui planter dans le coeur...**

Mais ce n'était que le début, car quand il vit le visage que la créature fit lors du début de déchirement de l'une de ses ailes, Jemmeri éprouva un malaise, une douleur telle qu'il s'effondra à son tour à terre. Mais ce n'était qu'une distraction pour lui permettre de prendre son couteau. D'un geste rapide, il coupa le bras du premier chasseur qui tomba par terre de douleur. Il courra vers le deuxième chasseur qui lui coupait les ailes et enfonça le couteau dans son coeur. Celui-ci s'effondra à son tour par terre. Du sang gicla, mais Jem s'en foutait, il voulait sauver la créature de la mort, mais il devait faire vite.

En un clin d'oeil, il créa une illusion pour les faire disparaître des yeux de la foule. L'illusionniste s'empara du corps de la créature et l'amena près d'une boutique. Il la déposa par terre, essuya quelques instants ses plaies et leva son regard vers le mur. Il poussa deux dalles dans le mur, qui créa une ouverture. Il s'empara de la créature et pénétra dans le trou. Une fois ceci fait, il referma l'ouverture. Il courra le long du couloir et celui-ci déboucha dans le QG des Marchombres. Il alla dans la salle de soins et appela Marjorie, experte en médecine créaturesque. Celle-ci examina les plaies, puis dit d'un ton assez joyeux que l'on pourrait réparer les ailes sans trop de séquelles. Jem, soulagé, lui dit de bien faire son travail et sortit de la salle d'opération et s'effondra sur le divan et s'endormit aussitôt, car Marjorie avait dit que l'opération durerait plusieur heures...

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Son aile presque coupée au complet, Freddy s'évanouit, à bout de force. Sa vision s'assombrit avant que la jeune fille tombe dans les vapes. Quelques fois, elle se réveilla pendant un cours instant, retombant dans le noir. Elle entendait des cris, puis soudain, le silence. Elle entendait parfois le souffle d'un homme qui courait. Dans sa tête, tout était que chao. Freddy sentait son sang coulé et s'était le pire sentiment du monde. Elle entendit une douce voix féminine et des mouvements dans la pièce où elle était. Elle se sentit manipulée doucement par des mains expertes. On toucha son aile que la jeune fille ne sentait plus du tout. Freddy retomba dans le néant.

La pièce était petite mais chaleureuse. Les murs beiges réchauffaient le jeune fille qui venait à peine de se réveiller de son long coma. Freddy s'assit sur le petit lit sur lequel elle était et étira ses ailes. Elle trésaillit de douleur lorsqu'elle déplia son aile gauche. La jeune fille la regarda et soupira en voyant que quelqu'un l'avait soigné. Un bandage avait été roullé autours de son aile et quelques tâches noires commençaient à s'étendre lentement sur le bandage blanc.

Freddy se leva, déstabilisée. Elle n'avait plus beaucoup d'équilibre, mais elle réussit tout de même à marcher jusqu'à la porte. Rendue, elle colla son oreille contre la porte, essayant d'entendre soi une conversation, ou des bruits que seul des gardes pourraient faire. Et c'était bien des gardes qui marchaient derrière la porte. Les pas résonnaient dans le couloir derrière cette porte. Freddy allabora un plan dans sa tête. Mais elle l'oublia en repenssant au bandage sur son aile. Ces personnes l'avaient soignée. Ils étaient donc gentil...

Freddy mit la main sur la poignée, le coeur battant. Elle n'avait pas de bons souvenirs à propos de gardes. Ils ne l'aidaient habituellement que très peu souvent. Ils étaient toujours pareille. Des imbéciles. Elle ouvrit la porte, peu sur d'elle. Un homme était juste à côté, habillé tout de noir et un bandeau masquait sa bouche et son nez. Il tourna la tête vers elle. Freddy figea.

-Bien, tu t'es réveillée. On t'attent dans la salle de réunion.

Freddy le fixait, toujours un peu déstabilisé par les derniers évènements. Cet habillement lui disait quelque chose... C'était un certain groupe de personne qui n'en portait... Mais elle ne se souvenait pas de quel groupe. Freddy hocha la tête et le garde fit signe de le suivre. Ils marchairent un court lapse de temps et arrivèrent devant une lourde porte de métal. Le garde la poussa et la présenta à la dizaine d'hommes assit autours d'une immense table ronde. Ils étaient tous habillé pareille. Au fond de la salle, dans l'ombre, Freddy reconnu son bon samaritin. Il était sain et sauf. Freddy soupira et sourit à l'homme. Son regard était reconnaissant de tous. Son aile était guérit et c'était grâce à lui.

Le garde poussa une chaise vers la table et proposa à Freddy de s'y assire. Elle hésita un instant, mais les hommes autours de la table insistait alors elle s'y assit, attendant la suite des choses.

«Attention Jem derrière toi!». Lorsque Jemmeri se retourna, une immense créature lui faisait face. Elle avait plusieurs tentacules et était immense. Puis, il se rendit compte qu'il se trouvait dans la mère. La créature dite se trouvait maintenant au dessus de lui, faisant l'ombre sur ses cheveux. Jem tentait tant bien que mal de se déprendre de sa prison, sans succès. Excédé, il resta donc sans bouger. Immédiatement, il reconnut la créature: c'était un Kraken. Appeuré, il se remit à s'agiter dans sa prison d'algues. **MERDE! Elle est vraiment solide cette prison! Vite il faut que je trouve un moyen de m'enfuir, avant que je manque d'air et que je me fasse engloutir tout rond par cette horrible créature!** «Dépêche-toi Jem! Tu vas mourir! Fais quelque chose!»

Jem se réveilla en sursaut. Il se trouvait sur le divan du QG et avait du dormir plusieurs heures, car plus personne ne se trouvait dans la pièce. Étonné, il se leva et alla se chercher quelque chose à manger. Il ouvrit la porte du garde-manger et prit ce qu'il prenait habituellement: un sandwich aux bananes. Il mit les deux tranches de pains sur le feu pendant qu'il coupait soigneusement les tranches. Une fois sa banane coupée, il se dirigea vers le feu. Une grille métallique était placée au dessus du feu, permettant la cuisson de à peu près n'importe quoi. Pendant que la cuisson se faisait, il se réchauffa les mains. Une fois ses rôtis bien cuites, il alla s'asseoir dans le salon et dégusta son déjeuner-dîner, car il c'était levé tôt pour accomplir sa mission qu'il n'avait finalement même pas faite.

Une fois qu'il eut englouti tout son repas, il alla laver sa vaisselle et observa un moment l'organigramme sur le mur du fond. Il y avait deux roses noires et au centre, c'était écrit en grosses lettres dorées le mot MARCHOMBRE. Au dessus de tous les autres se trouvait le rang le plus élevé, soit Chef (Nom Secret). Ensuite se trouvait son rang, Aspirant-Chef (Jemmeri). Ensuite venait le tour des différents Maîtres (Kana Demetrio-Laflamme) et ainsi de suite jusqu'à novice. Sans être méchant, car Jem éprouvait un profond respect pour le Chef, car elle le méritait, mais il aurait tant voulu l'être... Il aurait aimé mieux être Maître qu'Aspirant-Chef, il aurait été moins loin du but... Tout cela pour dire, il ne regrettait pas d'avoir accepté l'offre du Chef du temps, Tsuki, d'être dans les Marchombres....

Jemmeri sortit de sa rêverie et décida d'aller voir comment la jeune femme se portait. Pourtant, lorsqu'il arriva à la salle d'opération, il ne vit personne. L'infirmière était partie, tout comme la femme. Perplexe, il se demanda où pouvaient-ils être. L'infirmière l'avait-elle laissé partir? Peu probable. Marjorie s'assurait toujours de la santé de ses patients en les laissant dormir au moins une nuit dans les dortoirs infirmiers. Il se dirigea donc vers ceux-ci, situés au sous-sol. Il poussa la porte. Personne ne s'y trouvait, ni dans les dortoirs, ni dans tout le QG dans son entier.**Mais où peuvent-ils bien être ceux-là?! Ils ne sont nulle part!! J'ai cherché partout nom de dieu!** Puis soudain, une main se posa sur son épaule. Supris, Jem se retourna et vit un membre de la garde lui dire:

-Jemmeri, tu es attendu à la salle de réunion.

-Très bien, merci, répondit-il.

Jemmeri était étonné. Dans tout le temps où il y avait été ici, il n'y avait eu que deux réunions. Une fois avec Tsuki, une fois avec le nouveau Chef. Allait-il enfin la voir? Impossible... Elle allait probablement porter un habit en noir pour se camoufler, car ce serait une première de sa part de se montrer au grand public, car même Jemmeri, étant Aspirant-Chef, ne l'avait jamais vu. Il monta donc les marches et passa par la salle à manger. Il alla au fond du couloir et poussa deux portes métalliques. Une immense table ronde s'y trouvait et il restait une place vide, tapis dans l'ombre. En s'assoyant, il vit la femme-oiseau qu'il avait sauvé plus tôt. Ses pensées furent interrompis par une voix grave qui dit:

-Bien. Nous allons commencer la réunion.

» Freddy Iakov