Info PersonnellePrénom: Margot..
Âge: 14 ans
Nombre de RPG: Je ne sais pas, je ne les comptent pas, je dirais plus d'une trentaine...
Niveau de RPG: Je ne compte pas mes lignes, mais je dirais une bonne vingtaine en moyenne, ça dépends des jours et du RP de l'autre personne...
Autre:Info personnage
Info générale
Nom: Cassel
Prénom : Baigan
Surnom: //Âge: Environ 27 ans
Côté: Mal
Histoire
Un cri perça l'habituel silence du petit village si calme habituellement, suivis d'un deuxième quelques minutes plus tard. Deux enfants étaient nés, en pleine forme physique. Ce fut un heureux événement pour la jeune femme qui venait de mettre au monde une petit fille et un petit garçon. Mais le père quant à lui les regardaient un air de dégoût sur le visage. Quelques mois plus tôt, quand la femme avait appris qu'elle était enceinte, elle s'était empressée d'aller le dire à son mari, voulant partager son bonheur avec celui-ci, mais l'homme ne voulait pas partager sa 'chose'. Mais il ne pouvait rien faire et du accepter les enfants qui viendraient se mettre entre lui et elle. Il ne permit pas de médecin ou d'autres personnes de venir l'aider, elle du accoucher toute seule, sous l'œil hostile de sa moitié. Les enfants furent mis dans des draps et manifestèrent au monde leur arrivée.
Les deux enfants grandirent dans l'ombre haineuse de leur père, ils avaient une éducation stricte, à la moindre erreur ou faux pas de leurs part, ils recevaient tous les deux une volée de coups, les deux enfant pensaient que cela était parfaitement normal, et personne n'essayait de l'en empêcher. Leurs père était une montagne de muscle ambulante, qui avait du mal à passer les portes, et il était le seul pont vers la réalité des membres du village. Il servait le roi, il leurs donnaient donc des informations sur l'extérieur qu'eux n'oseraient pas aller chercher, sortir de la protection de leurs villages ou de leurs champs était devenu quelque chose d'irréel, ils risquaient de mourir, certains des habitants étaient nés dans ce village et étaient morts sans avoir connus autre choses, tous ceux qui osaient s'aventurer dehors ne revenaient jamais et on avait finis par inventer des histoires.
Leur mère les protégeaient tant qu'elle pouvait des coups de son mari, aimant tendrement ses jumeaux. L'un était souvent silencieux et ne parlais pas beaucoup, sauf à sa jumelle, alors que la jeune fille était expansive et aimait jouer et tester ses limites, voir jusqu'où elle pourrait aller sans que leur père s'en aperçoive et s'éloigner du village. Il n'allaient tous les deux pas bien loin, mais c'était pour eux le seul moyen de s'évader de ce monde ou la nourriture manquait et ou ils quémandaient un peu d'affection paternelle. Leur père les haïssaient, ils étaient un obstacle entre lui et sa 'chose', mais il ne voulait pas faire de peine à celle qu'il aimait et restait donc indiffèrent aux deux enfants.
Un soir, tous éclata, suite à une idiotie, leur père trouvait que leur repas était trop froid et que les enfants étaient trop bruyants, il se mit alors à les frapper comme il ne l'avait jamais fait, les frappant pour les tuer et non pour les remettre en place. Leur mère s'interposa entre eux et le monstre de puissance déchaîné, cela ne fit que l'énerver encore plus, elle aimait plus ces morveux qu'elle ? Il la frappa d'un coup si puissant que la jeune femme frappa sa tête contre la table. Le corps s'affala, inerte. Baigan et sa sœur s'accrochèrent à leur mère, la suppliant de revenir, de ne pas les laisser tous seuls. Quand l'homme se rendit compte que sa 'chose' n'était plus, il prit le corps et les deux enfants et les jeta dans le cellier, les enfermant pour ne plus les revoir.
Le corps si chaud et protecteur finit par devenir froid, et les jumeaux comprirent qu'elle ne reviendrait plus. Mais malgré le sentiment de perte qui s'immisçait en eux, ils se blottirent tous les deux l'un contre l'autre, contre le corps si froid de celle qui les avaient aimés. Serrées contre lui, sa tête sur ses genoux, la petite fille ne se réveilla plus jamais, morte pendant son sommeil du aux coups qu'elle venait de recevoir. Il arrive encore à Baigan de se mettre à pleurer en souvenir de celle qu'il appelle maintenant son 'ange'. Suite aux blessures que lui causa son père, il lui arrive de temps en temps de cracher du sang.
Baigan ne sut pas combien de temps il resta là, prostré, serrant contre lui le corps de 'ses' femmes, des minutes ? Des heures ? Des jours ? Il ne le saura jamais, mais quand il réussit à lâcher enfin le corps inanimés des dernières personnes qu'il a jamais vraiment aimés. L'odeur commençait à devenir infecte, les mouches s'approchaient timidement des cadavres, et lui ne faisait rien pour les chasser, fixant le mur, perdus dans ses pensées plus obscures les unes que les autres, ce fut sûrement ce jour là que son innocence disparut pour faire place à une froideur face aux événements de la vie qui allait vivre.
Rampant, centimètres par centimètres, il finit par arriver à la porte entrebâillée, Baigan l'ouvrit pour découvrir une maison sans dessus-dessous. Les meubles étaient détruis, la vaisselle jetée contre les murs, tous était sans dessus dessous, et les fenêtres brisées laissaient entrer un petit vent froid qui fit frissonner le jeune garçon. Non de froid mais de revoir le décors et une odeur si familière flottait dans l'air ambiant... Odeur de son enfance qu'il n'avait qu'une envie, faire disparaître d'un seul coups de son bras. Traversant les décombres de ce qu'il avait autrefois appelé sa maison, il sortit par la porté défoncée qui pendait misérablement sur ses gonds.
Le froid présent dans l'air formait de la buée lorsqu'il respirait, un brouillard s'était installé, la nuit présente faisait luire ses étoiles et la lune éclairait le peu de ce qu'elle pouvait, aveugle à tous ce qu'il aurait pu voir, serrant contre lui le châle de sa 'petite' sœur, il marcha, pieds nus, sur le sol froid gelés, aveugle à toutes les beautés du monde, trébuchant au moindre obstacle, mais pourtant, il ne s'arrêtait pas, rien ne saurait l'arrêter... Se reposant de temps en temps, se blottissant entre les bras protecteurs des racines d'un arbre, buvant dans une flaque d'eau ou se nourrissant de baies, il ne sut combien de temps il marcha ainsi, tel une âme damnée, à travers champs et forêt, son esprit était prostrée dans un coin de son esprit et fixait le monde de son regard vide et froid. Ce n'était plus qu'un instinct animal qui lui permettait de survivre ainsi.
Ses errances l'amenèrent à la ville principale de Vaquali, là ou son père se rendait si souvent, il ne l'avait jamais vue, n'ayant jamais dépassé la lisière de la forêt de son village, son village ou toute son enfance s'était déroulée et ou il y avait abandonnée tout son passé. Ce fut sûrement le fait de se retrouver de nouveau près d'êtres humains qui fit revenir son 'esprit', mais il n'était devenu qu'un enfant mendiant parmi tant d'autres. Mendiant pour un peu de pain, assis, ses habits dépenaillés, serrant contre lui le châle qui ne l'aura jamais quitté malgré ces années. Pendant plusieurs mois, il dormit avec d'autres enfants, blottis contre eux pour tenter d'avoir un semblant de chaleur humaine.
Ce fut en allant mendier aux portes du château, près des cuisines qu'il fut remarquer pour la première fois. Son premier travail fut de transporter un message, puis d'autres, il jouer les messagers en échange de quoi manger et de temps en temps pouvoir se reposer près du feu, mais la nuit était toujours aussi glacée, tout comme son cœur. Plus rien n'arrivait à la réchauffer. Baigan flottait comme dans un nuage et rien n'arrivait à l'en défaire. Ce qu'il voulait, c'était retrouvait son père et le tuer, lui faire sentit le goût amer de la défaite dans la bouche, le voir souffrir, agoniser, hurler, et pour cela, il devait rentrer au service dans le château, et pas comme un simple petit messager des rues.
A forces de petites aides par-ci par-là, Baigan réussit à se rendre presque indispensable par les mitrons et malgré le fait qu'il soit un enfant du dehors, il réussit à rester dans l'enceinte du château dans les limites du possible, rendant service à celui-ci, aidant celle-là, il fut vite apprécié par les gens autour de lui et accepter comme un nouvel élément du décor. Transformé en petit page, il trainait un peu partout, furetant tant qu'il le pouvait, fouillant à travers d'anciennes histoires, cherchant ou se trouver son père, il avait appris qu'il s'était remarié et que la version officielle et qu'ils étaient morts tués par un assassin, celui-ci avait était pendus haut et court pour un crime qu'il n'avait pas commis.
Un jour, se disputant avec un autre page pour un service qu'il devrait rendre à une personne, un poing le prit de court, l'autre l'avait frappé, cela ne fit que le mettre dans une colère noire et frappa autant qu'il put le jeune page, rejetant toute sa colère, sa haine qu'il avait si souvent refoulé, le frappant pour le faire souffrir, ce jour-là, Baigan l'aurait tué s'Il n'était pas intervenue, retenant son bras, soulevant son corps maigrelet sans aucun effort et le repoussant contre un mur. Le jeune garçon se souviendrai toute sa vie de ses paroles mêlés d'humour. Il n'y avait aucune colère ou sentiment de désapprobation dans sa voie.
'Eh bien, mon garçon, tu l'as foutu dans un sacrée état...'
Le page qu'il avait 'tabassé' devint son seul ami, pour une raison ou pour une autre. Des histoires les plus farfelues les unes que les autres circulèrent et il devint rapidement la coqueluche du moment, avant de sombrer dans l'oubli, un autre événement avait attiré l'attention. Mais l'homme, lui, ne les oublia pas. Ce fut la première fois qu'il vit le chef de la garde du palais. Cet homme avait soi-disant vu un potentiel intéressant en eux et les voulait absolument comme futur garde.
A partir de ce jour là, il se couchait fourbu des coups qu'il prenait, mais pour une fois, il se sentait vraiment vivre, il faisait quelque chose pour lequel il pouvait vraiment vivre. Peu à peu il grandit, à travers cet entraînement quotidien, il se voyait enfin pour quelqu'un. Les mois puis les années passèrent ou au château, il apprit à se battre, à frapper et recevoir des coups et à donne la mort pour son roi. Mais malgré son entraînement, il ressemblait à un gamin qui avait trop vite grandit, maigrelet...
Baigan intégra la garde du palais, faisant ce qu'on lui ordonnait, obéissant aux ordres qu'on lui donnait, faisant ce qu'on lui demandait. Mais malgré le fait qu'il y ai des gens qui restaient avec lui, il y avait toujours un vide profond dans son coeur, une mélancolie que rien ne pouvait combler. Ce fut lui, pourtant, qui fut choisi pour succéder au vieux chef à sa mort, il accueilli cette nouvelle avec son habituelle froideur. Son bût n'est toujours pas atteint...
[Désolée d'avoir bâclée la fin de l'histoire :/]
PhysiquePhysique: Baigan est un homme qui a un physique relativement passe-partout, il passerait inaperçue dans une foule de personnes, de taille moyenne, voir petite par rapport aux personnes de son entourage, ce qui le complexe énormément et le rends hargneux. Il est n'est d'ailleurs pas bien gros, et est loin d'être un grands bonhomme pleins de muscles, pour lui, tout se déroule en souplesse et non avec la force brute. La discrétion et le silence sont son fort et il les applique autant qu'il le peut. Il aurait préféré être comme son père, un homme qu'on regarde et que l'on admire, avec des tonnes de muscles et un charisme à toutes épreuves. Que quelqu'un l'aime vraiment...
Ses cheveux courts, poivre et sel, partent dans tous les sens, et souvent devant ses yeux, yeux vairons, l'un bleu nuit et l'autre couleur de terre. Vides de toutes expressions, il vous fixent sans ciller, si vous regardez bien, vous verrez sans doute une haine teintée de nostalgie au fond de son regard si étrange. Ses yeux sont toujours teintés de cernes immenses, signe qu'il ne dort que très peu, n'aimant pas perdre son temps à de telles futilités. Baigan à une peau pâle, loin d'être celle légèrement hâlée des gens qu'il lui arrive de fréquenter, il préfère sortir quand il fait nuit, propice à ses activités, mais c'est surtout pour ne pas être dévisagé par les gens qui le jugent comme un monstre.
Souvent habillés de noir, une lame pendant sur son côté, il a une démarche souple et silencieuse, et il préfère le cuir bouillie comme armure qu'une lourde cotte de maille. Il a un léger accent qui le dérange et est peut-être l'une des raisons pour lesquels il ne parle que très peu aux gens, préférant s'adresser à eux par signes de têtes ou de mains. Lorsqu'il parle, il à une voix rauque et basse, il n'augmente jamais sa voix, préférant attendre, quand il parle fort ou cri, il doit avoir une excellente raison. Sa bouche forme souvent une moue nostalgique. Son nez est parsemé de taches de sons.
Caractéristique physique: Baigan à une cicatrice sur le dos de sa main gauche, souvenir douloureux d'une bagarre qui s'est mal terminée. Il a aussi une fine cicatrice sur les lèvres, rappel de son père...
Psychologie
Caractère: Baigan est, vous l'aurez compris, quelqu'un d'introverti, silencieux, et qui ne se mêle pas aux gens. Bien que la compagnie d'autres personnes lui plaise, il ne veux rien en montrer et préfère s'isoler dans un coin, il ne recherche pas la compagnie, et préfère que les gens viennent à lui. Peu loquace, il préfère écouter les conversations que d'y prendre part. Malgré son air détaché et froid, il souffre de cet situation ou il est rejeté par tous le monde et quand il se sait seul, il lui arrive de pleurer sur le passé qu'il a perdu, ses 'amis', sa famille, ses rêves, tout...
Comme la plupart des orphelins, Baigan est quelqu’un rongé par la peine, le regret et inévitablement la rancœur… il n’est rien de plus qu’une âme brisé qui a conscience d’avoir perdu tout espoir de revoir un jour ceux qu’il à aimés. Cette peine profonde l’a rendue aigre et l’a découragé envers la bêtise humaine, la vengeance est devenu pour lui une évidence, bien qu'il ne le puisse pas, et il a pris le goût de tuer pour voir les gens agoniser et se noyer dans leurs sang, hurler de douleur, le supplier de les épargner. Rien ne le satisfait plus que l'odeur du sang, les cris de supplications et les râles d'agonie, il se complait dans la douleur des autres.
Mentir est devenu pour lui une deuxième nature, tous le monde le crois, il en profite, il peut s'inventer une vie, un nom, un âge, des amis, des amours. Mais malgré ses possibilités de changer de vie, d'histoire, d'enfance, il ne peut oublier ce qu'il à vécut, et finit toujours par se dire que ça ne sert à rien, on ne peut renier ses origines ou sa famille, c'est le destin qui fait sa vie, et non nous même. Baigan déteste toutes sortes d'autorités qui ne vienne pas de quelqu'un qu'il respecte ou qui lui soit supérieur, il obéit s'il peut en retirer quelque chose.
Le fait de pouvoir se faire respecter par quelqu'un est devenu l'une de ses seules sources de plaisir dans la vie, l'obéissance aveugle d'une autre personne est quelque chose qui le rends heureux et qui lui donne l'impression de servir à quelque chose dans ce bas-monde qu'il considère comme irrécupérable.
Caractéristique psychique: Persuasion, les gens le croient aveuglement dans tous ce qu'il dit, du plausible au plus extraordinaire
Futur de votre personnage
Je verrais en fonction du Rp
Dim 9 Nov - 16:07
