Si Samuel n'aimait pas son prénom, car il était beaucoup trop long, il avait dut s'y faire. Il avait la réputation la meilleure dans tout le Vaquali. Il arrivait tout de même à ne vivre que de sa, car étant donné la quantité de clients qui venaient, multiplié par le prix tout de même faramineux des boissons et repas, lui faisait un confortable revenu. Ces tarifs étaient élévés, mais tout était de qualité. Ce n'était pas seulement de la bière, c'était de la bière importée qui était renommé pour sa qualité et que le Saint-Parta y ajoutait sa touche personnelle pour la rendre encore meilleure.
À l'auberge, il n'existait pas de chambres ordinaires. Ils avaient tous une base de luxe, mais d'autres, appellés les chambres soit d'Or, de Platine ou de Diamant, selon la qualité, coûtait beaucoup plus chères, car ils y contenaient des pièces beaucoup plus spacieuses et chaleureuses et chacune d'elles étaient accompagnés de déjeuner, dîner et souper inclus. Ces clients étaient habituellement des clients réguliers ; la plupart étaient issus de la noblesse et venait du château du roi, d'où celui-ci vantaient les qualités extraordinaires de son fils en tant qu'aubergiste...
Pourtant, Samuel ne se vantait vraiment pas d'être issu de la noblesse. Il aimait les servir, mais n'aurait jamais voulu en être un. Il les voyaient parfois... Ils en avaient certains -voir même beaucoup- qui se prenaient plus qu'ils ne l'étaient vraiment et Samuel se retenait beaucoup de ne pas les jeter dehors à la première occasion. Il ne le faisait jamais, car cela risquerait de ternir son excellente réputation et l'auberge sombrerait dans l'oubli, faisant qu'il n'y aurait plus d'auberge dans le Vaquali... Le jeune aubergiste s'était parfois demandé ce que sa vie serait devenu s'il n'avait pas été aubergiste, s'il avait vécu dans le Vaquali....
Sam avait toujours voulu voir le Nadali. Étant aubergiste et n'ayant pas d'employé, il n'avait jamais vraiment put visiter le pays. Il avait certes entendu parler de l'auberge de la tête de cochon, dirigé par Tracy Wolf. Il paraît que c'était une auberge insalubre, qui contenaient que des durs à cuivre et des alcooliques... Comment elle faisait pour vivre que de sa? Elle devait certes avoir un gros revenu! Peu importe, il avait son auberge et aimait la diriger et c'est ce qui comptait, non?
-Samuel, s'il vous plaît, apportez-moi votre boisson alcoolisée au Saint-Parta!
-Tout de suite, madame Jennifer!
Samuel se mit au boulot. Il alla chercher une chopine de bière et la versa dans un haut verre de vitre. Les gens ne savaient pas ce que l'aubergiste y mettait dedans, ils se contentaient de le boire et d'apprécier. Il versa alors la concoction spéciale dans la bière et brassa avec une tige de verre. Celle-ci devint d'une couleur pourpre. Satisfait, Samuel alla porter la bière en question à la femme. Elle était très élégante pour son âge ; elle avait cinquante ans alors qu'elle avait l'air de n'avoir que trente. Elle portait un corset avec un chapeau haute forme, très en vogue chez les nobles ces temps-ci. Puis soudain, la porte de l'auberge s'ouvrit et se claqua dans un grand vacarme. Ce ne pouvait être un noble, car ils ne se comportaient pas comme cela. C'était donc soit un ou une servant (e), soit un ou une paysan (ne)...